Un petit bout de mon prologue

demoisellebella · Dim, 12 Oct 2014 20:50:23

Bon je me lance, je vais poster le prologue du roman sur lequel je travaille en ce moment.

Je vivais ces instants sans arrêt. C'était comme une scène de théâtre interminable dont j'étais la comédienne et qui se répétait perpétuellement espérant une fin meilleure. Je ne m'en plaignais pas car je ne pouvais que me délecter de ses moments savoureux. J'attérissais toujours dans ce même endroit. Était-ce un jardin, une clairière ou une forêt ? Je n'en avais pas la moindre idée. Tout autours de moi était vert et luxuriant comme si je me trouvais dans un endroit sauvage mais façonné. Je pouvais aperçevoir dans l'air une légère odeur d'humus, de pins et de terre fraîche. Non loin d'où je me trouvais, résonnaient le doux chant des oiseaux et le croassement des crapauds. Les quelques rayons de soleil qui réussissaient à filtrer entre les branches des grands arbres me réchauffaient les épaules dénudés, pendant qu'une légère brise de vent faisait bouger les branches des arbres. J'étais vêtue comme habituellement de ma longue robe d'été blanche et je pouvais sentir mes cheveux bruns lâchés le long de mon dos. Pourquoi cette robe ? Peut-être parce qu'elle était symbolique. J'avais toujours eus, en la portant, un sentiment de liberté et de vacances. Je ne me lassais pas des chatouillis que me faisaient les herbes sous mes pieds et c'était un plaisir pour moi d'être pieds nus dans ce territoire à la fois magique et inconnu. Mon cerveau avait crée pour mon plus grand plaisir, un univers de verdure enchanté.
S'il n'était pas déjà là, il n'allait pas tarder à arriver. Je savais donc que je devais l'attendre. Il arrivait toujours rapidement, sans la moindre once de bruit. Je pouvais sentir sa présence et son parfum, avant de lever les yeux vers lui. Mon cerveau m'offrait à chaque retours cet être exquis sur un plateau. Quel beau cadeau ! Il avait comme toujours sa chemise blanche légèrement entre ouverte, révélant son torse dessiné par les muscles et la blancheur immaculée de sa peau qui ne faisait qu'accentuer son charme ravageur. Il était à croquer et je ne me lassais jamais de le détailler. De ses yeux brillants couleurs cacao, il m'observait de la même manière que je le regardais, avidement, comme s'il s'agissait tout juste de notre première rencontre. Son identité m'était entièrement inconnu, dans ce rêve, nous n'avions pas de prénom. Et la question ne se posait pas non plus. J'étais juste moi, et il était juste lui.
-Bonjour. Sa voix, d'un ton à la fois grave et mélodieux, était un régal pour l'ouïe.
-Bonjour. Répondis-je d'une voix ardente.
Nous nous approchâmes l'un de l'autre. Nous étions si proches que nous pouvions nous effleurer mais nous ne le fîmes pas. Le contact physique mettait à chaque fois fin à mes rêves. Il en était conscient et respectait cette infime distance qui nous séparée.
-Tu m'as manqué. Me dit-il de sa voix ensorcelante.
-J'aimerais rester ici, avec toi, pour toujours... Lui répondis-je doucement.
-...Mais tu ne peux pas. Poursuivit-il en terminant ma phrase.
Je lui souria tristement et baissa la tête. Il eût le réflexe de vouloir me relever le menton d'un doigt mais ce tendre geste de réconfort signa la fin de notre rendez-vous.
Je me sentis aussitôt aspirer vers se que j'avais surnommée le néant. Comme à chaque fois après s'être malencontreusement touché, j'étais expédiée dans l'obscurité avant de revenir à nouveau dans cet endroit merveilleux pour revivre encore et encore une rencontre avec cet être exquis. Mais cette fois ci, tout était différent. Dans ce néant je n'étais plus seule car j'entendais au loin l'échos d'une voix familière...

RaphLePoussin · Dim, 12 Oct 2014 21:17:48

Oh... ce suspense...JEEE VEUUUUX LAAA SUIIIITEUUUUH!!!! Sérieusement, la fin là elle me...elle me...JE VEUX SAVOIR CE QU'IL SE PASSE APRÈS!! Et attention, c'est pas parce que je ne fais que 50kilos pour 1m72 que je ne peux pas faire peur et que... non? T'as vraiment pas peur? Tant pis... j'aurai essayé... XD sérieusement, j'aime bien, y a quelques fautes mais moi avec mes terminaisons de verbes un peu aléatoires je peux un peu me taire... XD. Non vraiment c'est pas mal du tout, il y a quelques phrases qui pourraient être améliorées, mais c'est pas grand chose. Et la fin... mais la fin...C'EST FOURBE D'AVOIR COUPÉ À CET ENDROIT!!! SI SI SI, C'EST FOURBE!!! >.<
Allez steuplé met la suiiiite... *w* *regard de chaton mignon*
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demoisellebella · Dim, 12 Oct 2014 21:39:57

Contente que ça te plaise ^^
Oww si je peux avoir peur lol jsuis plus petite que toi MDR

Lol oui, les fautes j'en fais beaucoup ! Faut que je m'arme d'un bon Bescherelle et d'un dico pour y remédier ^^

Pour la suite bah c'est pas assez "travaillé" à mon goût lol

uii je sais je suis fourbe mouahahaha lol j'aime le suspense enfait et fallait un prologue qui accroche hihi

RaphLePoussin · Dim, 12 Oct 2014 21:54:27

AH! Et bien...AIE PEUR ALORS ET... et... laisse pas cette fin comme ça... une petite suite, toute petite... Et c'est pas grave si c'est pas assez travaillé. Justement, avec des avis extérieurs tu pourra arriver à un meilleur résultat beaucoup plus rapidement. Alors...c'est un bon argument non? Donc bon... Cette suite, elle arrive oui ou non?!!? XD
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demoisellebella · Lun, 13 Oct 2014 07:41:13

Oww mon tout premier fan obsessionnel lol ca fait plaisir hihi

Oui c'est un bon argument mdr très bon même.

Je vais mettre une petite suite dans la journée ou d'ici demain. Faut que je l'améliore un peu parce quand j'écris je regarde pas forcément les fautes que je laisse derrière moi lol

RaphLePoussin je précise c'est juste un PETIT bout que je vais mettre parce que c'est trop long de mettre un chapitre entier (surtout que chacun de mes chapitres font au brouillon quand même une bonne dizaine de pages et que je compte étauffer encore un peu) ^^

Solyane · Mar, 14 Oct 2014 09:24:13

Bravo pour avoir le courage de te lancer! C'est très accrocheur comme début!!
Hate de lire la suite!
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demoisellebella · Mar, 14 Oct 2014 16:06:17

Voilà une petite suite, comme promis.

J'immergea difficilement de ce que je pensais jusque là être un profond rêve interminable. Lorsque j'ouvris mes paupières encore bien engourdies, une lumière aveuglante me brûla la rétine me forçant à refermer les yeux aussitôt. C'était le retours à la dure réalité. J'étais bien loin de mon lieu mystérieusement fascinant. En fronçant mes sourcils à cause de la frustration, j'avais apparemment alerter quelqu'un par mon geste.
-Infirmière ! Elle bouge ! Infirmière ! Entendis-je venant d'une voix familière prêt de moi.
Je m'hasarda à retenter l'expérience. Par précaution, j'entrouvris légèrement les yeux. Ils s'adaptèrent petit à petit à mon environnement. La première chose que je vis cette fois ci à la place d'un gros néon, était le visage de ma mère. Ses cheveux bruns n'étaient pas aussi bien coiffés qu'habituellement et encadrés son étroit visage. Elle me regardait de ses yeux verts cernés par la fatigue mais tout aussi étincelant que dans mes flous souvenirs. Elle m'adressa son plus beau sourire. Celui qu'elle me réservait toujours lorsque j'avais une bonne note, ou que j'avais fais une prouesse. C'était le sourire de la fierté et de la victoire. Lorsque ma mère me regardait de la sorte, il m'était difficile, voir même impossible de ne pas lui rendre son sourire.
-Bonjour ma chérie. Me dit-elle doucement en m'embrassant sur le front avec tendresse.
-Bonjour maman. Prononçais-je avec l'impression désagréable d'avoir la bouche pâteuse. Une petite femme blonde d'une quarantaine d'années pénétra dans la pièce précipitamment et s'approcha de mon lit. En voyant son uniforme je conclue qu'il s'agissait de l'infirmière que ma mère avait appelée.
-Bonjour. Je m'appelles Sally Johnson, je suis l'infirmière du jour. Comment vous sentez vous ? Me demanda t-elle souriante.
-Euh...Bien, je suppose. Dis-je sans trop de conviction.
-Je vais vous poser quelques questions afin de tester votre état de conscience. Si vous êtes d'accord ? Me proposa t-elle.
-Oui, de toute façon je suppose que je n'ai pas le choix si je veux sortir de là. Ma réponse la fit sourire.
-Vous rappelez vous de votre prénom et de votre nom de famille ? Si oui, citez les moi s'il vous plait. Commença l'infirmière.
-Euh...oui. Je m'appelle Everly Jane Woods. Mais on me surnomme Eve.
-Bien. Quel age avez vous ?
-J'ai dix-sept ans.
-Et en quel année somme nous ? Continua t'elle.
-En 2014. Répondis-je.
-Très bien. Je vais chercher le tensiomètre et je reviendrais mesurer vos paramètres vitaux afin de voir si tout est correcte. Me dit-elle d'une voix aimable qu'elle devait sûrement réserver à tout ses patients. J’acquiesca et ma mère la gratifia avec bienveillance. Lorsque nous nous retrouvâmes seules, je questionna ma mère sur ce qui s'était passé.
-Tu as eu un accident chérie, tu te souviens ?
En fouillant dans ma mémoire paresseuse et poussiéreuse, je me rappela d'un énorme bruit de frein de voiture et avant même que je n'eusse le temps de comprendre se qui m'arrivait, je me retrouvais déjà sur le par-choque d'une voiture, puis c'est là qu'ont commençaient les rêves...Mes rêves...
J'avais fais au total 13 rêves. Tous merveilleux. Mon subconscient m'avait donc créer l'homme parfait pour enfouir la douleur due à mon accident. J'avais, au fil des rencontres, appris petit à petit à apprécier nos moments ensembles, aussi simples soient-ils. Si seulement j'avais su que cette treizième rencontre serait la dernière...
-Oui je m'en rappelle. Répondis-je à ma mère en chassant ses pensées idiotes de ma tête. Je n'allais quand même pas m’apitoyer pour un homme qui n'existe pas, quand même !
-Après ton accident, tu as étais emmener à l’hôpital le plus proche. Si tu savais à quel point nous étions inquiet lorsque nous avions appris ce qui t'étais arrivé... Oh, ma Eve chérie... Me dit-elle en me prenant dans ses bras.
-Et ensuite ? Qu'est ce qui s'est passé ? Demandais-je piquée par la curiosités.
-Tu es tombée dans le coma... Dit-elle dans un souffle, comme si ce dernier mot lui déchirait le cœur.
-Dans le coma ?! C'était si grave que ça ? Et pendant combien de jours ? M'exclamais-je. Je ne pu m’empêcher de soulever le drap d’hôpital qui me recouvrait afin de voir si tout mes membres étaient encore bien à leur place. Heureusement pour moi, je n'avais physiquement rien.
-Durant treize jours...